Le chancelier brésilien affirme que les troupes seront en Haïti pour les six prochains mois.

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Le chancelier brésilien Celso Amorim a déclaré hier mardi que le moment n’est pas encore venu pour retirer les troupes brésiliennes d’ Haïti.Celso Amorim qui s’exprimait par devant la commission des affaires étrangères de la chambre des députés a indiqué que le contingent brésilien restera en Haïti au moins pour les six prochains mois, afin de garantir la sécurité lors du premier tour des élections le 8 janvier 2006. « Je ne pense pas qu’il soit déjà arrivé le moment de partir. Le Brésil ne devrait pas quitter Haïti maintenant » a déclaré le chancelier Amorim en réponse à la question d’un député sur le calendrier de retrait des troupes.Les députés Marìa José Maninha et Joao Batista Oliveira tous deux représentants du Parti Socialisme et Liberté (PSOL) et opposés à la présence militaire brésilienne en Haïti ont assimilé les unités de l’armée brésilienne à des troupes d’occupation. Celso Amorim a précisé que depuis l’arrivée des troupes brésiliennes en juin 2004, il a déjà visité Haïti en trois occasions et à chaque fois des représentants de différents secteurs politiques lui ont fait part d’une amélioration de la situation sécuritaire. « Je ne veux pas dire que nous devons être là-bas pour toujours » a préciser le ministre Amorim.Le contingent bresilien de la Minustah présent en Haïti depuis juin 2004 compte 1 100 militaires.

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