Le représentant du secrétaire général de l’ONU, Juan Gabriel Valdès, affirme que l’accord sur la professionnalisation de la police est un texte juridique qui codifie la colaboration entre la police et la Minustah (Mission des Nations Unies pour la stabilisation d’Haïti).Le chef de la mission onusienne se déclare ouvert au dialogue en vue de modifier les dispositions qui sont dénoncées par le premier ministre haïtien Gérard Latortue. » Nous ne sommes pas ici pour imposer quelque chose, nous voulons apuyer la police haïtienne », précise-t-il.Juan Gabriel Valdès qui participait à la rubrique « Invité du jour » de Radio Métropole, mardi 7 Mars 2006, indique que l’accord est intervenu suite à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur Haïti.Le diplomate chilien qui a indiqué que le document a été préparé par la direction juridique des Nations Unies explique que le document est le résultat d’un travail commun entre la Minustah et la police haïtienne.M. Valdès rapelle que l’objectif des Nations Unies est de « fortifier la police, de lui donner plus de capacité, plus de liberté dans son action et plus de moyens pour accomplir sa tache ».Le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Haïti qui a salué la bonne performance du commandement de l’institution policière haïtienne a tenu à préciser que « l’accord n’interdit pas la conclusion d’accord avec d’autres gouvernements mais stipule que ces éventuels accords bilatéraux doivent être en harmonie avec le plan général de développement de la police haïtienne ».Le diplomate chilien croit que ce partenariat entre la Police haïtienne et la Minustah ne doit pas être interrompu par des « discussions politiques » précisant que des rencontres de travail permettront de trouver des solutions .Enfin, M. Valdès précise « qu’il n’y a pas de conflit entre le gouvernement et la Minustah mais une mauvaise compréhension de la situation » par les partenaires.
Le chef de la Minustah dément vouloir placer la police haïtienne sous tutelle de l’ONU
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