
Le Chef de la Police de l’ONU (UNPOL) en Haïti, Marc Tardif, affirme que le climat sécuritaire est propice à l’organisation du second tour des élections présidentielles et législatives.Il soutient que le scrutin s’annonçait calme même si ses unités assureraient aux côtés de la Police nationale haïtienne (PNH) une présence » robuste ». Faisant valoir qu’il n’y a aucun risque majeur pour le scrutin du 20 mars, M. Tardif souligne que ce sera une période tendue. » Nous avons une bonne coopération avec la PNH et notre présence robuste servira à dissuader les personnes qui veulent créer des troubles », a expliqué le Chef de la Police de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH).M. Tardif révèle qu’un renforcement des dispositifs sécuritaire a été décidé dans les régions qui ont été instables lors du premier tour.Deux semaines avant le scrutin, les forces de l’ordre multiplient les interventions en vue d’appréhender des chefs de gangs et des évadés.Le chef des Unpol révèle que deux à trois fois par semaine des opérations conjointes avec les militaires onusiens et policiers haïtiens sont réalisés dans des quartiers difficiles dont le bidonville de Cité Soleil.Les opérations chirurgicales réalisés dans des quartiers difficiles sont basées sur du renseignement et des informations fournies par la Police nationale haïtienne (PNH) assure le chef des Unpol.500 des 4 500 criminels en cavale ont été capturés par les forces de l’ordre depuis le violent séisme du 12 janvier. LLM / radio Métropole Haïti