Les leaders de la diaspora sont préoccupés par l’impossibilité pour les entreprises haïtiennes d’avoir accès aux principaux projets de la reconstruction.Les responsables de la Fédération haïtienne de la diaspora (FHD) ont effectué ces dernières semaines de déplacements dans plusieurs grandes villes américaines afin d’organiser des conférences débats avec les leaders des communautés haïtiennes.Le vice président de la Fédération, Dr. Bernier Lauredan, révèle que les déplacements New York, Miami, Georgia et Boston ont permis de fournir des explications sur le fonctionnement de la CIRH.Outre le docteur Lauredan, le président de la Fédération, Joseph Baptiste, et le représentant de la diaspora au sein de la CIRH, Joseph Bernardel, font partie de cette délégation qui effectuera d’autres déplacements à Philadelphia, Illinois et Washington au cours de cette semaine.M. Lauredan, préconise la mise en place de nouvelles structures et la nomination de Grant writers en vue de permettre aux entreprises haïtiennes de décrocher des contrats. Les haïtiens de la diaspora ont le sentiment d’être exclus du processus de reconstruction signale M. Lauredan pour qui la désignation d’un interlocuteur est indispensable.Un des objectifs de la Fédération est l’organisation de colloques entre les acteurs impliqués dans la reconstruction et les leaders de la diaspora.La Fédération Haïtienne de la Diaspora, fondée en mai 2010, regroupe une cinquantaine d’organisations haïtiennes.Les leaders de ces organisations expriment leur déception en raison du statut d’observateur qui leur est attribué au sein de la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti (CIRH).Tout en admettant que ce statut est insignifiant, M. Lauredan estime que les haïtiens de la diaspora peuvent l’utiliser pour faire entendre leurs voix. LLM / radio Métropole Haïti
Les leaders de la diaspora expriment leurs réserves vis-à-vis de la CIRH
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