Le premier ministre Jean Marie Chérestal a déposé au Parlement le bilan de son action le lundi 14 janvier 2002. Le chef du gouvernement qui a pris fonction le 1er mars 2001 s’est vanté de certaines réalisations en dépit d’une conjonture difficile. La séance au Parlement s’est déroulée au milieu d’un impressionnant dispositif de sécurité en raison de la présence du président Jean Bertrand Aristide. Deux hélicoptères de la Police nationale survolaient la zone du Palais législatif tout au long de la cérémonie. Le premier ministre Jean Marie Chérestal est intervenu pendant près de deux (2) heures devant les sénateurs et députés lavalas. Le chef du gouvernement s’est accordé un satisfecit pour avoir réalisé, dit-il, des projets dans différents secteurs en dépit du gel de l’aide internationale. Jean Marie Chérestal a toutefois reconnu que la crise politique représentait un handicap majeur pour le régime en place avec le blocage de l’assistance externe. Le premier ministre s’en est pris l’Opposition accusée d’avoir encouragé la communauté internationale à adopter des sanctions contre Haiti suite aux élections législatives contestées du 21 mai 2000. Pour faire face à la situation , M. Chérestal annonce un programme de grande envergure mais réaliste, dit-il, en vue d’améliorer les conditions de vie de la population basé entre autres sur la lutte contre la pauvreté, la consolidation des infrastructures et l’investissement à effet mutipliateur ,et ceci avec l’argent des contribuables haïtiens. La séance de ce lundi 14 janvier a démarré par le discours bilan du président de l’Assemblée nationale Yvon Neptune. M. Neptune s’est notamment attaqué à la Communauté internationale et des secteurs locaux qui, selon lui, tentent de boycotter le mandat de M. Aristide et alimentent la crise politique.
Le chef du gouvernement à moitié satisfait de son bilan
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