Le collectif du 30 janvier, partie prenante de l’accord du 3 avril, déplore le laxisme du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) face à la crise actuelle. M. Clarens Renois, révèle que de multiples tentatives de réconciliation n’avaient pas abouti en raison d’un certain attentisme des conseillers présidents.
Il confie qu’une rencontre, visant à aider dans la recherche d’une solution, avait eu lieu mais sans aucun suivi. M. Renois exprime ouvertement des doutes sur le respect du 7 février 2026 pour la fin de la transition. À son avis le discrédit qui touche le CPT rejaillit sur la transition et le processus électoral. Il juge indispensable un climat de sérénité et de confiance au sein du CPT pour que les élections ne soient pas contestées par des acteurs politiques.
Pour M. Renois il faut accorder la priorité à la résolution de la crise interne du CPT résultant des accusations de corruption. Il n’est nullement enthousiasmé par la nomination de 7 membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP) et croit que les acteurs politiques sont dans l’attente d’une clarification de la situation.
À moins de deux semaines de la fin du mandat de M. Edgard Leblanc, le CPT n’a fait aucune annonce sur l’application stricte ou non de l’arrêté instituant la présidence tournante.
LLM / radio Métropole Haïti