Le collectif du 4 décembre appelle les 3 Pouvoirs à la concertation

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Dans une note datée du 24 juin, le COLLECTIF du 4 DECEMBRE propose que, de façon institutionnelle, les 3 Pouvoirs : l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire, co-dépositaires de la souveraineté nationale, se concertent et s’entendent pour décider et légitimer la personne qui devra assurer la présidence intérimaire jusqu’à l’aboutissement des prochaines élections présidentielles. LE COLLECTIF du 4 DECEMBRE félicite les candidats qui ont choisi de s’abstenir de concourir lors des prochaines présidentielles. LE COLLECTIF DU 4 DECEMBRE propose aux 27 autres candidats qui se sont inscrits à la course à la présidence, de s’appliquer à faire des alliances politiques par tendances, dans la perspective de réduire le nombre des concurrents et faciliter la tâche au Conseil Electoral Provisoire (CEP), au Trésor Public et aux électeurs. A ce stade, le CEP devrait aussi mettre en place de nouvelles balises pour faciliter le déroulement des élections. Dans cet ordre d’idées, LE COLLECTIF suggère au Conseil Electoral l’application des mesures suivantes : Que soient retenus uniquement les candidats ou les partis qui auront produit des rapports comptables certifiés et audités justifiant l’utilisation des fonds qu’ils avaient reçus du Gouvernement en 2015 dans le cadre du financement des partis politiques Que l’Etat n’octroie aucun financement aux partis politiques ou aux candidats pour les joutes à venirQue les élections présidentielles se tiennent en un seul et unique tour, SANS APPEL, en Octobre ou Novembre 2016. Le meilleur score obtenu à travers une procédure transparente et crédible authentifiera le gagnant. Ces mesures devraient contribuer à réduire substantiellement la durée et le coût des opérations électorales. Elles permettront aussi d’offrir à notre pays la perspective d’une fin d’année plus sereine, plus apaisée. LE COLLECTIF lance un dernier appel aux autorités en place et à tous les candidats indistinctement, pour qu’ils prennent en considération l’état de profonde déprime de notre nation, la misère qui règne, l’avenir incertain qui se présente à nos jeunes. EJ/Radio Métropole Haïti

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