Le combat politique sur le terrain humanitaire

C’est sur le terrain de l’humanitaire que s’articule le combat politique depuis le 14 août 2021.
Le gouvernement, la communauté internationale, les acteurs politiques, sociaux et économiques s’accusent réciproquement sur les responsabilités de l’imbroglio dans la péninsule du sud.


Des dirigeants de partis politiques ont accusé le chef de file de Pitit Dessalines, Moïse Jean Charles, d’avoir tenté de tirer profit de la souffrance de la population en plaçant sa photo sur des sachets d’eau et des boîtes d’alumettes.



M. Jean Charles a démenti ses rumeurs arguant qu’il s’était rendu dans le sud et la Grand Anse sans se faire précéder de l’aide.
Nous avions été chaleureusement accueillis par la population, explique M. Jean Charles dénoncant des dirigeants de partis politiques et d’organisations de la société civile impliqués dans une campagne systématique de dénigrement .


Il assure qu’il n’a pas distribué de sachets d’eau ni de boîtes d’alumettes.


Des dirigeants politiques critiquent également le gouvernement incapable de répondre de manière adéquate aux besoins des citoyens.
Le dirigeant du RNDDH, M. Pierre Espérance, se demande pourquoi la ministre à la condition féminine a effectué une visite d’évaluation dans les régions sinistrées. Il s’agit de la tâche du ministère des l’intérieur et des travaux publics, explique t-il.


Des dirigeants politiques dont les chef de file de AAA, Youri Latortue, de En Avant, l’ex sénateur Gracia Delva, l’ex president Martelly et sa fondation Rose et Blanc ainsi que Magaly Habitant ont effectué des déplacements dans le sud.
Le dirigeant du Secteur Démocratique et Populaire, M. André Michel, annonce également une distribution d’aide aux sinistrés.

LLM / Métropole Haïti

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