Le conseil de défense de Louis Jodel Chamblain monte au créneau

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Devant la presse, le mercredi 25 aoû 2004, le Conseil de la défense de Louis Jodel Chamblain, tout indigné, part à l’attaque.A tour de rôle, Jean Baptiste Clarck Neptune,Stanley Gaston et Patrick Wooly désapprouvent les détracteurs du procès. Toutes les critiques émises autour de l’affaire relèvent de la politique, dit Me Neptune. Les avocats de l’ancien numéro 2 du Fraph et des rebelles acquitté dans le cadre de l’assassinat du commerçant et militant politique Antoine Isméry en septembre 1993 poursuivent qu’il n’y a aucune considération légale dans les reproches formulés pas les organismes de droits humains. Tout ceci témoigne de l’ignorance,de la méconnaissance de nos défenseurs de droits humains en matière de justice, affirme Stanley Gaston. L’ambassadeur des Etats-Unis James Foley, l’OEA et les militants des droits humains sont très critiques vis-à-vis des autorités judiciaires qui, estiment-ils, ont agi avec précipitation. Pour la plate-forme des droits humains, ce procès a été réalisé pour calmer les appréhensions des militaires démobilisés qui ne sont pas désarmés mais il représente une gifle pour la justice. La défense soutient que la procédure a été respectée en fonction du code d’instruction criminelle en son article 377 qui indique que toute personne condamnée par contumace devenue disponible pour la justice doit être jugée sous la base de l’instruction réalisée à l’époque de la condamnation. De plus, les avocats ont fait remarquer que les témoins à charge dont le père Gérard Jean Juste n’étaient pas en mesure d’argumenter leurs accusations. Louis Jodel Chamblain est maintenu en prison pour participation présumée au massacre de Raboteau ( Gonaïves) perpétré en avril 1994.

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