Des organisations de lutte contre la corruption appellent le Conseil Présidentiel de transition (CPT) à écarter les trois conseillers présidents accusés de corruption. Mme Marie Rosie Auguste Ducenat, responsable du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) et à ce titre membre de la coalition Ensemble contre la Corruption (ECC), affirme que le CPT doit trouver le mécanisme pour faire face à la crise.
Elle estime que la mise à l’écart des trois conseillers présidents incriminés est la meilleure formule pouvant permettre à cet organisme de reprendre un fonctionnement normal. Mme Ducenat note que le CPT est dysfonctionnel depuis plusieurs mois à cause de l’enlisement de ce dossier.
Interrogée sur l’échéance du 7octobre, Mme Ducenat dit être dans l’expectative. Elle soutient qu’on ne peut prévoir ce qui adviendra si une solution n’est pas trouvée d’ici là. De l’avis de la responsable du RNDDH une solution doit être apportée en urgence pour que le CPT puisse retrouver sa sérénité.
Les organismes de défense des droits humains sont donc dans l’attente d’une décision politique dans les plus hautes sphères de l’État.
Ces organisations considèrent le CPT comme un mode de gouvernance budgetivore et inadapté à la tradition et aux structures administratives haïtiennes.
LLM / radio Métropole Haïti