La Cour d’appel de Port-au-Prince entend, lundi 28 avril 2003 , l’affaire Jean Léopold Dominique. Les parties concernées contestent l’ordonnance définitive rendue par le juge d’instruction, Bernard Sainvil, le 21 mars dernier . Dans cette ordonnance de jugement, le magistrat avait décidé de poursuivre des personnes déjà en prison et de blanchir des inculpés sans mentionner les commenditaires du meurtre du 3 avril 2000. Ce lundi, la Cour doit entendre des plaintes contradictoires. D’une part, la famille de la victime, représentée par le Cabinet Pasquet , qui estime que justice n’a pas été rendue. D’autre part, Maitre Raynold Georges qui fait état d’injustice vis-à-vis de deux (2) clients. Les organisations de défense des Droits de l’Homme déclarent suivre de près le dossier et soulignent qu’il n’est pas question que le meurtre de Jean Dominique ne soit inscrit dans la rubrique du banditisme. La Colation Nationale pour les Droits des Haitiens (NCHR) souhaite que la Cour d’appel casse l’ordonnance pour permettre une nouvelle investigation. Le dirigeant de cette organisation , Pierre Espérance , dit espérer que la justice agira de façon à ce que toute la lumière soit faite sur l’assassinat de Jean L. Dominique , directeur de Radio Haiti Inter et de son garçon Jean Claude Louissaint . M. Espérance soutient que l’enquête doit déterminer les commanditaires, les auteurs et le mobile du meurtre .
Le dossier Jean L. Domiique devant la Cour d’Appel
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