Le galon de gazoline a déjà franchi la barre des 1 000 gourdes sur le marché informel.
Si les stations à essence de la région métropolitaine de Port-au-Prince sont en rupture de stock, le carburant est disponible en quantité sur les trottoirs.
Les marchands de carburant se rassemblent devant les stations à essence afin de faciliter la tâche aux automobilistes.
Les explications sont diverses et variées sur les causes de cette pénurie recurente. Des spécialistes du secteur pétrolier ont fait valoir en début de semaine que la reprise des affrontements entre des gangs de Cité Soleil empêche aux camions d’atteindre le terminal de Varreux.
Tel n’est pas l’avis de plusieurs syndicalistes du transport en commun. Ils soutiennent qu’il s’agit d’une subterfuge des propriétaires des compagnies pétrolières pour forcer une hausse rapide des prix de l’essence.
Entre temps les prix des divers circuits de transport en commun ont pratiquement doublé. Les chauffeurs justifient la hausse par l’achat du carburant au marché noir.
La hausse des prix est inévitable, avait indiqué au début du mois le ministre des finances, Michel Patrick Boisvert.
La subvention des produits pétroliers est intenable. Cependant le grand argentier de la république avait assuré que des programmes sociaux pour les couches vulnérables seront implémentés rapidement.
LLM / radio Métropole Haïti
Le galon de gazoline à 1 500 gourdes
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