Les citoyens ont noté un diminution des activités financières, académiques et commerciales au centre ville de Port-au-Prince. La capitale haïtienne est dépouillée de son attractivité par les gangs qui y pullulent.
Il y a 4 ans des résidents de Léogane amenaient leurs enfants dans des établissements scolaires au centre ville de Port-au-Prince.
Aujourd’hui ce trajet est inimaginable.
De nombreux fonctionnaires et travailleurs sont contraints de louer des maisons à Port-au-Prince afin de conserver leur emploi.
La capitale haïtienne est balkanisée. Les résidents s’adaptent aux circonstances. Des parents ont assuré qu’ils n’entendent plus forcer leurs enfants à faire de longs trajets. Ils optent pour des écoles de proximité.
Il est pratiquement impossible pour un élève de Carrefour de fréquenter une école de Port-au-Prince.
De plus les commerçants ont ramené toutes leurs marchandises dans les quartiers plus paisibles de Carrefour et Delmas notamment.
À Carrefour des produits de toutes sortes sont disponibles sur tout le boulevard Jean Jacques Dessalines.
Depuis Fontamarra 43 jusqu’au grand marché de Truitier les étagères se suivent.
Les commerçants refusent de prendre le risque de se faire abatre par des snipers de Martissant.
En outre les divers artères de la capitale offrent un aspect désertique en raison de la pénurie de carburant.
LLM / Métropole Haïti
Port-au-Prince n’est plus le centre commerciale du pays
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