Le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR) affirme que la prolongation du délai de régularisation pour les haïtiens en République Dominicaine contribue à améliorer la situation de ces migrants.Cette décision est un soulagement pour environ 239 000 migrants en majorité des ressortissants haïtiens concernés par Plan National de Régulation des Etrangers (PNRE) en République Dominicaine, précisent les responsables de l’organisation. Le Conseil National de la Migration (CNM) avait annoncé le 27 juillet 2017, la prolongation d’un an des cartes de résidence provisoire octroyées dans le cadre du Plan National de Régulation des Etrangers (PNRE). Le Ministre dominicain de l’Intérieur et de la Police, Carlos Amarante Baret, a indiqué que la période de prolongation commencera à partir du 26 août 2017. Entre temps, la Direction Générale de la Migration (DGM) doit élaborer un protocole en vue de définir les modalités de réception des dossiers de ceux qui n’ont pas pu terminer leur inscription au PNRE. Le GARR fait toutefois remarquer que cette prorogation ne permettra pas de résoudre le problème.C’est un pas dans la bonne direction. Car, les incessantes préoccupations face à la menace d’expulsion des personnes dont les cartes de résidence ont expiré depuis le 17 juin 2017 seront amoindries sans vraiment disparaitre, expliquent les dirigeants du GARR. Le GARR estime que les autorités haïtiennes doivent non seulement poursuivre le processus de livraison de documents d’identité en République Dominicaine, mais surtout prendre en compte les divers aspects de la situation des migrantes et migrants haïtiens en situation irrégulière pour mieux les accompagner. De l’avis des dirigeants du GARR il est nécessaire que les autorités haïtiennes maintienne un dialogue ouvert avec l’Etat dominicain pour mieux gérer les problèmes binationaux et apporter des réponses concrètes au dossier migratoire qui demeure une pomme de discorde entre les deux Etats de l’île. LLM / radio Métropole Haïti