Le salaire minimum des ouvriers de la sous-traitance est fixé à 350 Gourdes.

Ainsi en a décidé le président de la république dans un arrêté paraphé hier jeudi. Jovenel Moise en appelle à la compréhension des concernés. Le chef de l’état s’est adressé à la nation jeudi soir. Dans son intervention, le président plaide pour un dialogue constructif entre patrons, syndicalistes et ouvriers afin que le calme puisse revenir dans les usines. En réaction, le président de l’Association des Industrie d’Haïti, Georges Sassine salue la décision du chef de l’état de fixer le salaire minimum quotidien au niveau du secteur de la sous-traitance à 350 gourdes. Selon lui un montant de 800g tel qu’exigé par les syndicats était totalement irréaliste. Bien qu’il reconnaisse que ce nouveau salaire minimum ne satisfera personne, Georges Sassine estime qu’il s’agit d’un compromis acceptable pour tous. Même son de cloche du côté du Conseil Supérieur du Salaire, dont le président Renan Hédouville juge le choix du chef de l’état, équilibré. Intervenant pendant le journal du matin, monsieur Hédouville a rappelé que le rapport du CSS dont le président s’est largement inspiré est issu d’un dialogue constructif entre tous les secteurs. De son coté le syndicaliste Dominique St Eloi dit rejeter d’avance ce nouveau salaire fixé par le président de la république. Le leader du mouvement des ouvriers affirme qu’il attendait mieux du chef de l’état qui avait rencontré leaders syndicaux au palais récemment sur ce dossier. Dominique St Eloi annonce la reprise des manifestations pour réclamer un salaire minimum de 800 gourdes et des avantages sociaux. EJ/Radio Métropole Haïti

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