Le pouvoir lavalas met en garde contre une tentative de destabilisation. Le ministre de l’intérieur, Henri Claude Ménard , fait état d’un vaste complot visant à ternir l’image du chef de l’Etat et créer des troubles dans le pays . A l’instar du porte-parole de la Police Jean Dady Siméon, du secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Jean-Gérard Dubreuil, le ministre Ménard argumente que le complot proviendrait d’ abord des détracteurs de lavalas qui claironnent que 2001 n’est pas « bon tout bon ». Le ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales prend ainsi le contre-pied des déclarations faites par le chef a.i. de Fanmi Lavalas Yvon Neptune et le ministre de la Culture et de la Communication Guy Paul. Pour M. Ménard, il s’agirait du plus gros et du plus grand mensonge qu’il ait jamais entendu de sa vie. Mais Henri Claude Ménard allait vite laisser l’ironie pour admettre à sa façon que 2001 n’est pas » bon tout bon « . » La situation est difficile , il y a des difficultés au sein du gouvernement , le peuple comprend « , a-t-il concédé . Le ministre de l’intérieur précise qu’il dispose des informations de première main sur ce complot et se veut rassurant avec la population. Contrairement au 28 juillet dernier où l’attaque de plusieurs installations policières dans l’Ouest et le Centre par des inconnus armés avait des morts et des blessés dans les rangs de la PNH, le pouvoir Lavalas ne parle pas cette fois de coup d’Etat. Le groupe de Convergence Démocratique minimise la portée des déclarations du ministre de l’intérieur. L’opposition soutient que les comploteurs contre lavalas se trouvent au sein même de lavalas. L’un des porte-parole de l’Opposition ,Paul Denis, met en évidence le conflit existant entre le ministre Henri Claude Ménard et le premier ministre Jean Marie Chérestal.
Le gouvernement annonce la découverte d’un nouveau complot
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