La Fédération de la Presse Haïtienne (FPH) condamne l’assassinat du directeur de la salle des nouvelles de Radio Echo 2000. Le dirigeant de la FPH , Ady Jean-Gardy, indique que le confrère subissait des menaces de la part des autorités locales et de membres d’Organisations Populaires (OP) se réclamant du pouvoir lavalas. L’Association des Journalistes Haitiens (AJH) a également dénoncée le meurtre de Brignol Lindor . Le secrétaire général l’AJH, Guiler C. Delva, demande aux autorités d’assumer leurs responsabilités. Le Syndicat National des Travailleurs de la Presse (SNTPH) se déclare offusqué par l’assassinat crapuleux du journaliste de Radio Echo 2000 . Le secrétaire général adjoint du SNTPH, Gary Bélizaire , invite le pouvoir à se prononcer de façon non équivoque. L’Association Nationale des Médias Haitiens ( ANMH) se dit horrifiée . Le président de l’ANMH, Hérold Jean François, voit dans la multiplication des attaques contre les journalistes de sérieuses menaces sur le fonctionnement de la presse qui est un outil incontournable dans toute démocratie. L’écrivain Michel Soukar dont Brignol Lindor était familier se déclare indigné. Le professeur Soukar appelle la population à se réveiller face à lavalas qui poursuit l’application de la « tolérance zéro ».
Concert de protestations dans la presse après le meurtre de Brignol Lindor
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