Le gouvernement entend proteger les frontières d’Haïti

La protection de la zone frontalière est l’une des principales préoccupations du ministère des affaires étrangères. Le ministre Jean Raynald Clérismé qui s’est entretenu hier matin avec le chef de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti ( Minustah )autour de la question, souhaite l’installation de plusieurs points de contrôle le long de la ligne frontalière. Le chancelier haïtien sollicite le concours de la mission de l’ONU afin de contrôler les activités commerciales à Dajabon et Malpasse. » Nous pouvons suivre le modèle utilisé à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis et placer les bureaux des douanes côte à côte », indique le chef de la diplomatie haïtienne, qui précise que le No man’s land appartenait au territoire haïtien.Jean Raynald Clérismé estime qu’il faut installer des points de contrôle à Anse à Pitre, Pedernales et Belladères, et envisage la récupération du no man’s land entre les deux postes frontaliers. » Les réaménagements nécessitent de gros investissements mais sont nécessaires afin de protéger le territoire haïtien », a t- il précisé.En récupérant cet espace l’état parviendrait à contrôler le trafic de la drogue et la contrebande indique le chancelier.Notons que le ministère des affaires étrangères a organisé cette semaine un séminaire sur les armes chimiques en vue de sensibiliser les personnes impliquées dans la surveillance des ports et aéroports. Le ministre des affaires étrangères rappelle qu’Haïti est signataire de la convention contre les armes chimiques qui occasionnent des dégâts importants à travers le monde.

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