Le gouvernement veut la sécurité sans la justice expéditive

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Les autorités haïtiennes plaident pour l’arrêt des lynchages et supplices du collier notamment dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
La ministre de la justice, appelle à la fin des exécutions sommaires. Elle insiste sur la nécessité d’une bonne collaboration entre les citoyens et les forces de l’ordre. Les présumés criminels doivent être remis aux forces de l’ordre.


Il faut un apaisement, plaide Mme Milcé. C’est également l’avis du chef du gouvernement.
Dans son dernier adresse à la nation, le Premier Ministre, M. Ariel Henry, avait appelé les haïtiens à garder leur calme.
« Tèt frèt », en créole avait martelé le Premier Ministre qui continue d’espérer une aide de la communauté internationale.


La ministre de la justice espère toujours 6 mois après la demande formelle.
Interrogée pour savoir si le gouvernement est dans l’attente d’une intervention de militaires étrangers, la ministre de la justice a nuancé « nous sommes toujours demandeurs ».


Incapable de résoudre le défi sécuritaire, le gouvernement est dans l’obligation d’appeler à l’arrêt de la justice expéditive, une sorte d’épée de Damoclès.


La crise sécuritaire risque de s’enliser en raison des représailles des bandits susceptibles de provoquer un cycle infernal.

LLM / radio Métropole Haïti

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