Le juge d’instruction Bernard Sainvil poursuit ses auditions dans le cadre de l’enquête sur les évènements du 17 décembre 2001

317

Le magistrat a entendu , le mercredi 27 mars 2002 , l’un des dirigeants de la Convergence Démocratique , Reynold Georges , victime des partisans du pouvoir Lavalas lors des violences du 17 décembre 2001 . En l’absence de son collègue , Evans Paul, actuellement en voyage, maitre Reynold Georges , s’est présenté au Cabinet d’Instruction , précise-t-il, comme plaignant . Le dirigeant de la Convergence qui a passé environ une trentaine de minutes avec le juge d’instruction déclare avoir produit ce mercredi une requête au juge Sainvil autour de l’invitation comme témoin qu’il avait adressé aux responsables de la Convergence . Selon maitre Georges , la partie plaignante ne peut être citée au Cabinet d’Instruction à titre de témoin. Le responsable de la Convergence Démocratique a tenu également à fournir des précisions au juge d’instruction concernant la plainte qu’il avait formulée contre les présumés auteurs des actes de violence dont ont été victimes les membres de l’Opposition . Reynold Georges déclare n’avoir pas porter plainte contre les nommés Guy Philippe , Guy François , Pierre Richardson et certaines autres personnes citées par le Cabinet d’Instruction . L’avocat de la Convergence a à nouveau mis à l’index les dirigeants Lavalas . Reynold Georges exige l’application de la loi dans toute sa rigueur à l’encontre des dirigeants du pouvoir en place . Le vendredi 15 mars 2002 , le juge d’instruction Bernard Sainvil avait entendu le responsable du parti du Congrès National des Mouvements Démocratiques (CONACOM), le professeur Victor Benoit , à titre de témoin . M. Benoit dont les locaux de son parti et sa résidence avaient été incendiés lors de ces évènements s’était déclaré surpris par l’attitiude du juge qui veut le considérer comme plaignant et témoin la fois . Outre les responsables de l’Opposition , le juge Sainvil a déja rencontré le sénateur Lavalas Prince Pierre Sonson et se proposait d’auditionner le chef de la sécurité du Palais Présidentiel , Jean Oriel. Le magistrat compte soumettre son rapport à l’autorité compétente avant le 31 mars 2002.

Publicité