Le malicieux prince de la langue française reçu à l’Élysée

L’écrivain québécois d’origine haïtienne, Dany Laferrière, a été reçu à l’Élysée par le président français François Hollande ce vendredi 14 février, en présence de la Secrétaire perpétuelle de l’Académie française, Hélène Carrère d’Encausse.Dany Laferrière que le Nouvel Obs avait qualifié de « malicieux prince de la langue française », est l’objet, depuis quelque temps en Haïti, d’une controverse impliquant son vieil ami Lyonel Trouillot et l’éditeur-poète Rodney Saint-Eloi.Une controverse heureusement sans rebondissements. Par rapport à Laferrière, « Hélène Carrère d’Encausse, écrivait le Nouvel Obs, en sa qualité de secrétaire perpétuel de cette vieille confrérie, avait déjà donné le ton le 5 décembre dernier. Un an après avoir récompensé Alain Mabanckou du Grand Prix de littérature Henri Gal, entourée cette fois de Boualem Sansal et Dong Qiang, elle avait cité François Mitterrand pour mieux rappeler François Hollande à ses devoirs: « La France, disait Fernand Braudel, c’est d’abord la langue française. Si la France s’est montrée de tous temps plus ouverte que d’autres aux cultures du monde c’est qu’elle ne doutait pas de son identité, ni de sa propre culture, ni de son propre langage. Elle ne doutait pas d’elle-même.» « Dany Laferrière, ce malicieux prince de la langue française, était en somme le candidat idéal pour venir asseoir sa double-nationalité dans le fauteuil n°2: celui d’Hector Bianciotti, qui était né de parents piémontais dans la Pampa argentine » HA/radio Métropole Haïti

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