Le ministère de l’éducation apporte des modifications aux examens

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Les responsables du ministère de l’éducation nationale ont effectué des modifications dans l’organisation des examens de fin d’études classiques, et annoncent qu’une nouvelle formule sera appliquée à partir de l’année prochaine.Au cours des examens qui ont débuté, ce lundi les nouveaux candidats aux Baccalauréat, plus de 90 000, ont été séparés des recalés plus de 88 000 afin de lancer le processus de modernisation des examens d’état.Les recalés pour la première et la deuxième partie subiront les épreuves la semaine prochaine.Le directeur adjoint du Bureau National des Examens d’état (Bunexe), Renan Michel, soutient qu’à partir de la prochaine année académique les recalés n’auront plus à composer dans toutes les disciplines et ne seront pas obligés d’attendre la fin de l’année scolaire pour subir les épreuves. » L’élève qui n’aura pas réussi à ces examens pourra revenir et composer dans les matières pour lesquelles il n’a pas obtenu la moyenne », indique t-il précisant que des examens auront lieu en décembre 2007.La nouvelle formule permettra à l’état de réaliser des économies puisque des frais seront réclamés aux candidats à chaque épreuves.A terme, le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle compte éliminer les examens du baccalauréat première partie ( Rheto) afin d’alléger les dépenses en ce qui a trait à l’organisation des examens. Selon Renan Michel, les ajustements et modifications apportées dans le processus d’organisation des examens s’inscrivent dans le cadre de l’instauration du nouveau secondaire.Le nouveau secondaire comprendra trois classes au lieu de sept et débutera après la 9 eme année fondamentale.L’organisation des examens du baccalauréat de cette année se déroule sur fond de tension entre les responsables du ministère de l’éducation et des directeurs d’écoles, qualifiés de malhonnêtes, qui veulent faire pression pour la participation de certains élèves.Ces élèves non validés par le Bunexe ne répondent pas aux critères du ministère, soutient M. Michel qui condamne le comportement de ces directeurs fraudeurs.Le premier ministre, Jacques Edouard Alexis, et le ministre de l’éducation nationale, Gabriel Bien Aimé, ont annoncé que des dispositions ont été prises en vue d’appréhender les élèves non validés qui voudront perturber le déroulement des examens.

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