Le ministre de la Justice, Rockfeller Vincent a été pris à parti par des militants contre le référendum mardi à Jacmel.
Arrivé dans la ville vers 2h00, le ministre s’est rendu dans un hôtel pour déjeuner et a failli passer un mauvais quart d’heure :
« Je n’étais pas venu pour parler de référendum. A ma sortie de l’hôtel je me suis aperçu qu’il était encerclé par des militants agressifs qui m’ont invectivé et qui ont jeté des pierres. C’est à grand peine que j’ai pu gagner le parquet de Jacmel où je devais m’entretenir avec le commissaire du gouvernement du problème de la détention préventive prolongée. »
A sa sortie, Rockfeller Vincent devait se diriger vers la mairie où il était prévu qu’il parle avec des responsables locaux de la question de l’insécurité foncière. Il en a été empêché par les protestataires. Il a du quitter la ville avec de grande difficultés et regagner la capitale. Interviewé mardi soir pendant le grand journal de Radio Métropole, Rockfeller Vincent à qualifié sa mésaventure de piège et de guet-apens.
Mais il s’est montré ferme :
« Il n’est pas question de repousser le référendum dont la date reste fixée au 27 juin. De tels mouvements de foule ne sont pas représentatifs de l’état d’esprit de la population. J’en suis convaincu. »
Notons que la semaine passée, l’ancien sénateur du Sud est, Joseph Lambert a appelé à empêcher la tenue du référendum par tous les moyens.
AL/Radio Métropole