Les syndicalistes se déclarent déterminés dans la mesure où le coût de la vie augmente continuellement . Le mouvement syndical annonce une nouvelle manifestation à Port-au-Prince ,le 17 février 2003 . Trente sept (37) jours après le 10 janvier, le mouvement syndical haitien devra à nouveau battre le pavé. Mais cette fois, au coude à coude avec les étudiants de l’Université d’Etat d’Haiti (UEH) et les organisations féministes pour dénoncer le chômage , la cherté de la vie et la misère . Le dirigeant syndical, Ancelot Fleurant, appelle toute la population à sortir dans la rue le lundi 17 février pour forcer le gouvernement Lavalas à revenir sur sa décision d’augmenter les prix à la pompe . Après un mot d’ordre de grève largement suivi , le 7 janvier, les syndicalistes avaient gagné les rues trois (3) jours plus tard. Un mouvement perturbé par les membres d’Organisations Populaires (OP) Lavalas . Bilan : 10 blessés . A tout prendre et à bien comprendre , le nouveau plancher du salaire minimum fixé à 70 gourdes par le gouvernement n’a pas calmé les ardeurs des syndicalistes qui partent en guerre contre la vie chère. Dans un marasme économique avec une gourde en chute libre, pour les travailleurs entre 36 et 70 gourdes , il n’y a qu’un pas . Les syndicalistes font remarquer qu’avec la dépréciation de la gourde , le nouveau salaire minimum ne vaut presque rien . De plus, ils soulignent le fait qu’ils n’ont pas été impliqués dans les négociations ayant conduit à la fixation du salaire journalier des ouvriers. Pourtant le 7 février, devant plusieurs centaines d’ouvriers réunis au Parc Industriel, le chef de l’Etat avait clairement parlé de décision prise en concertation avec les secteurs concernés. Quatre (4) jours plus tard , le mouvement syndical monte au créneau pour appeler l’ancien prêtre de Saint Jean Bosco à faire son mea culpa.
Le mouvement syndical relance la mobilisation pour porter le gouvernement Lavalas à baisser le prix à la pompe
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