Le MPSN tire un bilan négatif des 8 semaines de M. Aristide

Pour cette coalition de partis de droite, membre de la Convergence Démocratique, c’est la force des armes, la corruption, les violations systématiques de la Constitution et les élections truquées qui ont propulsé à la magistrature suprême Jean Bertrand Aristide. Le MPSN dénonce ce qu’il appelle une dictature absurde, rétrograde et criminelle qui s’installe dans le pays. L’élu du 26 novembre est dépourvu de légitimité et n’est pas habilité à s’exprimer au nom d’Haïti, déclare Raynold Georges du MPSN. L’actuelle crise politique serait pour la Fanmi Lavalas pré-fabriquée, dénonce le MPSN qui estime que le pouvoir n’a pas de compte à rendre à l’Opposition si ce n’est qu’à l’ancien président américain Bill Clinton, l’actuel Président Georges Bush et à l’Organisation des Etats Américains (OEA). Le Mouvement Patriotique pour le Sauvetage National en profite pour imputer à nouveau la responsabilité de l’impasse politique au dirigeant de Fanmi Lavalas, le Président Jean Bertrand Aristide. Les clichés passe partout que constituent le dialogue et les négociations ne sont autre chose qu’une drogue administrée aux protagonistes pour avoir bonne conscience, dit le MPSN. Cette coalition politique de l’Opposition qui parlait au nom de la Convergence Démocratique se frotte les mains d’avoir fait du chemin en huit (8) semaines. Dans le rapport d’évaluation du Gouvernement symbolique présidé par le professeur Gérard Gourgues des points ont été retenus : mobilisation pacifique versus terrorisme d’état, l’offensive diplomatique du pouvoir alternatif, les Commissions ministérielles dans la salle d’attente, la Commission juridique présidentielle face à la dérive totalitaire, de la mobilisation positive aux négociations nébuleuses, du symbolisme à la libération d’Haïti. Dans ce rapport, le MPSN a surtout mis l’emphase sur ce qu’il appelle l’agressivité morbide des partisans du pouvoir à laquelle sa mobilisation s’est heurtée pendant tout le mois de mars.

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