Le gouvernement Alexandre/Latortue s’active à convaincre la communauté internationale de bousculer les procédures afin de décaisser les fonds nécessaires au redémarrage . Le souhait a été formulé par le premier ministre lors de la réunion du 22 avril avec les bailleurs de fonds mais il reste encore du chemin à parcourir pour passer à la caisse . En attendant de passer à une autre étape, le plaidoyer du gouvernement se poursuit pour porter la communauté des bailleurs à délier les cordons de la bourse. Mai 2004, deuxième escale en perspective, mais toujours est-il qu’il ne faudra pas s’attendre à des communications de chiffres, on n’en est pas encore là. Le cabinet dit économique de l’équipe de Gérard Latortue aura une fois de plus à présenter la vision de l’Exécutif, les grands projets du gouvernement, selon le ministre de l’économie et des finances,Henry Bazin. Invité au Magazine Economique de Radio Métropole animé par Kesner Pharel, le dimanche 25 avril 2004,le grand argentier de la République a passé en revue tous les aspects de la réalité économique du pays. Une situation qui interpelle et vis-à-vis de laquelle la communauté internationale ne devrait pas trainer les pieds. Le suivi maintenant se fait à travers des travaux en atelier et des consultations, question d’envisager la procédure à privilégier, si décaissements il y en aura. Fin juin-début juillet devrait marquer la fin des travaux sur Haïti par une rencontre décisive au Canada. Cette rencontre est capitale pour le gouvernement de transition, dit Henry Bazin et c’est à ce moment seulement que l’on parlera de chiffres. En attendant l’annonce des contributions, le gouvernement tire la sonnette d’alarme face à une situation dégradante ou encore préoccupante. Les eaux sont basses, à en croire Henry Bazin mais le ministre de l’économie et des finances est raisonnablement optimiste.
Le nouveau pouvoir multiplie les démarches pour trouver les fonds internationaux
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