Les parlementaires Lavalas arrivent difficilement à régler leurs accords afin de pouvoir travailler en harmonie . Sénateurs et députés continuent de jouer des notes différentes depuis l’installation de la 47 ème législature en août 2000. Les activités sont à nouveau paralysées au Sénat de la République depuis plus d’une semaine . Le quorum de quatorze (14) membres pour siéger arrive difficilement à être atteint et les séances ne peuvent pas se tenir au Grand Corps appelé à se pencher sur divers dossiers en particulier d’ordre économique . Le vice-président , Yvon Feuillé, fait appel à la conscience de ses pairs . M. Feuilé se refuse à parler de sanctions car ,soutient-il, à ce stade c’est le sens de responsabilité du parlementaire qui doit entrer en ligne . Le décor est différent à la Chambre Basse . Les députés sont sous haute surveillance . Le Bureau a mis sur pied un mécanisme de contrôle des va-et-vient des parlementaires . Un secrétariat est en contact permanent par téléphone avec les membres de la Chambre Basse . Le deuxième secrétaire , Joseph André Jeune , se réjouit du succès de ce système qui permet ,dit-il, à la Chambre des Députés de tenir séance régulièrement depuis le début de l’année. Le Sénat avec ses dix-huit (18) membres , tous du parti au pouvoir ,Fanmi Lavalas , ne cesse de défrayer la chronique depuis plus d’un (1) an avec la politique de la chaise vide . La Chambre des Députés, avec plus de 70 membres lavalas sur 83 , qui avait été également paralysée par des frictions internes l’année dernière semble avoir trouvé un second souffle avec l’entrée en fonction de l’équipe dirigée par Rudy Hériveaux . Ce dernier semble avoir la situation en main et peut dormir sur ses lauriers contrairement à son collègue du Sénat , Fourel Célestin, qui n’arrive toujours pas à trouver le bon ton.
Le Parlement Lavalas entre consonnance et dissonnance
Publicité