Le ministre de l’Economie et de Finances réagit aux revendications des employés de l’Etat qui veulent davantage que la moyenne de 30% d’augmentation de salaire promise pour octobre. Henri Bazin déclare comprendre leur attitude car, le coût de la vie a considérablement augmenté. Toutefois, le grand argentier de la République fait part des limites du trésor public. Le ministre des finances, Henry Bazin, dit ne pas être choqué par les revendications des employés de l’Etat . Au contraire, répond le grand argentier de la république, « ce sont des gens qui méritent plus », mais il a ajouté que le gouvernement ne dispose pas suffisamment de moyens. Henry Bazin reprend à l’intention des revendicateurs l’expression « mieux vaut peu que rien du tout » tout en essayant de comprendre les difficultés auxquelles ils sont confrontés. M. Bazin dit espérer que l’Etat rentre suffisamment d’argent à l’avenir pour pouvoir répondre à sa mission. Le ministre de l’économie et des finances ne fait pas la sourde oreille quant aux salaires de misère que perçoivent certains employés publics. Il annonce une revalorisation des salaires du petit personnel. L’opération doit coûter au trésor public environ 400 millions de gourdes. L’augmentation de salaire dans l’administration publique sera effective au prochain exercice fiscal qui débute le 1er octobre 2004. Cette disposition est prise, selon Henri Bazin, dans le cadre de la lutte contre la corruption au sein de la fonction publique.
Le petit personnel, grand bénéficiaire de la prochaine augmentation de salaire des employés de l’Etat, révèle le ministre des finances
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