Le PNUD prône une nouvelle forme d’Etat en Haiti

Le programme des Nations Unies pour le Développement ( PNUD) a rendu publique , le jeudi 7 mars 2002, son rapport sur la situation économique et sociale d’Haiti en 2001. Ce document élaboré avec le concours de l’Association des Economistes Haitiens (AHE)brosse le portrait d’un pays à bout de souffle avec un Etat qui ne se préoccupe guère des services mais de l’élargissement de l’assiette fiscale . Ce rapport relève de séveres complications dans l’économie haitienne au cours de l’année 2001 en raison notamment de la crise politique,d’une baisse de la cooperation internationale , du blocage de l’aide. Selon le texte , l’exercice précédent a été caractérisé par la chute globale de la demande , la baisse de l’invetissement avec des impacts importants sur l’emploi, le maintien par l’Etat de l’important déficit budgétaire . Le document souligne également la faiblesse de la réforme annoncée par l’Etat, la pauvreté de la population et la dimunition des services de base tels que l’eau, l’éducation, l’électricité , le logement. Philippe Rouzier, économiste en chef du PNUD explique cette situation par un manque de gouvernance sur le plan économique et plaide en faveur d’une nouvelle forme d’Etat . Le rapport s’est intérressé pour la première fois à deux (2) secteurs particuliers : l’informel et les coopératives financières. Ces dernières présentent des avantages aussi bien que des dangers ,selon les économistes. Le texte a tout de même relevé des points positifs où les activités ont été dynamiques . Les auteurs de ce rapport citent à titre d’exemple les télécommunications avec la téléphonie cellulaire et quelques améliorations dans le transport interurbain .

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