Le Pouvoir dit « non » au plan de sortie de crise de l’Opposition et de la Société Civile. Des responsables de l’Eglise disent « oui ».

Le gouvernement Lavalas lance un avertissement à tous ceux qui réclament le départ du Président de la République. En réaction à la publication de l’alternative à Lavalas par la Plate-forme démocratique, le secrétaire d’Etat à la Communication , Mario Dupuy , a laissé entendre que le départ ne se fera pas dans le camp Lavalas. Dans une interview accordée à Radio Métropole, le dimanche 4 janvier 2004, M. Dupuy a indiqué que la population ne se rendra pas cette fois-ci à la base de Guantanamo Bay à Cuba comme cela a été le cas sous le Coup d’Etat (1991-1994). De l’avis du porte-parole du gouvernement, ce voyage se fera par d’autres secteurs. Mario Dupuy rejette la formule de transition avancée par la Plate-forme Démocratique qui prévoit la formation d’un gouvernement de consensus présidé par un juge de la Cour de Cassation. Le secrétaire d’Etat à la Communication qualifie cette proposition de « bouillon réchauffé ». Mario Dupuy en profite pour fustiger la classe politique haïtienne autour de cette alternative de transition. Par contre , la proposition de sortie de crise de l’Opposition et de la Société Civile reçoit un accueil favorable au niveau d’un secteur de l’Eglise Catholique. Le vice-président de la Conférence Episcopale , Mgr Guire Poulard ( Jacmel) et son confrère de Hinche, Louis Kébreau , ont souhaité la bienvenue à ce plan.Il en est de même du Conseil de l’Université d’Etat d’Haïti.

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