Le parti au pouvoir exprime son désaccord avec la déclaration de protestation du Secteur Privé sur l’anarchie régnant dans le pays. Le chef a.i. de Fanmi Lavalas , Jonas Petit, indique que la formation politique qu’il dirige a pris note que le Patronat a agi dans le mauvais sens. Dans une intervention sur Radio Métropole, ce lundi 25 novembre 2002, le dirigeant Lavalas a fustigé l’attitude du secteur des affaires à qui il a demandé de s’écarter de “ l’hypocrisie sociale”. Jonas Petit met en évidence les mauvaises conditions de vie de la population en déclarant “ qu’il faut sortir de l’environnement de coups bas, d’ hypocrisie “. Le responsible par intérim de Fanmi Lavalas critique les hommes d’affaires qui, selon lui, ne supportent pas l’accord obtenu entre le gouvernement et l’international pour la réalisation des élections. M. Petit accuse le Patronat de vouloir fuir le Conseil Electoral Provisoire (CEP) chargé d’organiser les élections (législatives et locales) en vue de résoudre la crise. En revanche, la Convergence Démocratique salue la prise de position des Associations Patronales sur les évènements du 22 novembre 2002 à Port-au-Prince. La principale coalition de l’Opposition encourage tous les secteurs à rejoindre la mobilisation enclenchée pour chasser le régime Lavalas du Pouvoir. La Convergence par la voix de Paul Denis soutient la fermeté affichée par le secteur privé dans la déclaration du 24 novembre 2002 et dénonce une fois de plus le régime Lavalas . M. Denis indique qu’il était temps que le Patronat se positionne clairement car la politique du régime Lavalas faite de concurrence déloyale, de contrebande et de “zenglendisme “ fiscal est en train de liquider les milieux d’affaires . M. Paul Denis souligne que dans un tel climat d’anarchie où des “ voyous “ armés à la solde du Pouvoir imposent leur loi des élections crédibles ne peuvent se dérouler .
Le Pouvoir et l’Opposition commentent différemment la position du secteur Patronal
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