Le pouvoir intérimaire nie tout conflit entre la police et les militaires démobilisés

« Il n’y aucun conflit entre la police nationale et des anciens militaires », c’est le chef du cabinet du président de la République qui l’affirme . Pierre Michel Brunache qui réagissait, le lundi 14 février 2005, sur les derniers incidents enregistrés à la capitale a fait savoir que des instructions claires sont passées aux agents de la PNH en vue de faire échec aux bandits . « Il y a une grande différence entre soldats démobilisés et bandits déguisés en militaires ». Le chef de cabinet du Président de la République ne se fait aucun doute. Pierre Michel Brunache repose sa thèse sur le dernier incident violent au cours duquel quatre policiers ont été tués sur la route de l’aéroport par des hommes lourdement armés en treillis militaires, selon des témoins, le dimanche 6 février 2005. Certains membres de l’ancienne armée d’Haïti seraient impliqués dans ces meurtres. Le groupe de Ravix Rémissainthe mis à l’index par la police a nié toute participation dans ce crime. S’agissant de crimes, Pierre Michel Brunache préfère parler de bandits. Face à des individus lourdement armés qui tentent de défier l’autorité établie, la Police nationale doit s’imposer pour garantir l’ordre. Le chef de cabinet du président de la République indique que des instructions claires sont passées aux agents de la PNH. De plus en plus de voix s’élèvent en faveur d’une solution négociée avec les militaires démobilisés en vue de garantir un climat de sécurité serein à l’approche des élections. Pierre Michel Brunache n’en disconvient pas. La Présidence planche sur le dossier, assure-t-il. Quatre policiers ont été tués sur la route de l’aéroport le dimanche 6 février par des hommes en treillis militaires, selon des témoins. La police a formellement accusé les anciens soldats des FAD’H d’implication dans ces assassinats. Quatre jours plus tard, une opération policière est menée au quartier général des ex-militaires sur la route de Frères. Et depuis, une certaine tension s’installe entre policiers et militaires démobilisés.

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