Le Pouvoir Lavalas en faveur du maintien du dossier haitien à l’OEA

La Présidence s’oppose à tout retrait de l’Organisation des Etats Américains (OEA) du dossier d’Haiti comme le réclament de plus en plus des secteurs de l’Opposition et de la Société Civile . Dans une interview accordée à Radio Métropole , le mardi 22 avril 2003 , l’un des membres du Bureau de Communication du Palais National , Hendell Carré, a indiqué que le Pouvoir est toujours attaché à l’action entreprise par l’OEA pour aider à mettre fin à la crise politique née du scrutin législatif contesté du 21 mai 2000 . Le docteur Carré poursuit que l’Organisation Hémisphérique est un partenaire important avec lequel il faut compter . Pour sa part , le chef de la Mission Spéciale de l‘OEA en Haiti , David Lee, se refuse à commenter les appels de plusieurs secteurs demandant à l’Organisation Interaméricaine de constater son échec et de passer le relais à l’Organisation des Nations-Unies . Le diplomate se contente d’exprimer la préoccupation de plus en plus grandissante de la Communauté Internationale face à la persistance de la crise politique . En ce sens , M. Lee fait état la tenue prochaine d’une session spéciale sur Haiti pour discuter en détail des différentres facettes de la crise actuelle mais ne confirme pas la date du 30 avril avancée par le ministre des affaires étrangères de Bahamas, John Mitchell. A propos de cette réunion spéciale du Conseil Permanent de l’OEA , la Convergence Démocratique s’attend à ce que l’Organisation des Etats Américains (OEA) prenne décision c’est-à-dire une position claire face au refus de Lavalas d’appliquer ses recommandations autour des Résolutions 806 et 822. L’un des porte-parole de la principale coalition de l’Opposition , Paul Denis, estime que l’OEA devrait changer de stratégie . M. Denis se montre réservé en ce qui concerne une éventuelle application de la Charte de l’OEA , dans le cas d’Haiti. L’article 20 de ce texte prévoit de sanctionner tout pays de la région Amérique où la démocratie est menacée.