Le président Aristide assume l’important déficit budgétaire réalisé par l’Etat pour l’exercice 2001/2002.

Le chef de l’Etat indique les 2.9 milliards de gourdes financés presqu’exclusivement par la Banque Centrale représentant un acte responsable. Dans une conférence de presse donnée au Palais National , le jeudi 9 janvier 2003, Jean Bertrand Aristide soutient que les autorités ne sauraient rester insensibles à la situation difficile de la population. M. Aristide laisse entendre qu’environ la moitié du déficit a été enregistrée dans la subvention des produits pétroliers . Le secrétaire d’Etat à la communication , Mario dupuy , avait avancé le chiffre de 500 millions de gourdes pour les mois d’octobre et de novembre 2002. Plusieurs économistes expriment des doutes sur le montant communiqué par les autorités notamment dans le cadre de l’énorme déficit . Ces analystes dont le chroniqueur de Radio Métropole , Kesner Pharel ,demandent à l’Etat de faire montre de transparence en publiant les chiffres . Ces économistes qui recommandent une réduction drastique des dépenses publiques pour tenter de remonter la pente estiment que le pire est à venir . Ils s’appuient sur le fait que le gouvernement ait choisi de poursuivre la politique de financement du déficit par la Banque Centrale et prévoient une nouvelle augmentation du taux d’inflation.

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