L’Initiative de la Société Civile (ISC) prend le contre-pied des déclarations faites par le président Aristide autour de la responsabilité de l’Opposition et des secteurs de la Société civile dans la hausse des prix de l’essence. Dans une intervention sur Radio Métropole, le jeudi 9 janvier 2003, le directeur exécutif de l’ISC , Rosny Desroches, affirme qu’il ne faut pas lier la question électorale à celle de l’essence. Le professeur Desroches rappelle au président Jean Bertrand Aristide que la décision d’augmenter de façon spectaculaire les prix du carburant ( une moyenne de 70%) a été prise par son gouvernement. Au cours de cette semaine , le secrétaire d’Etat à la communication , Mario Dupuy , a indiqué que l’augmentation des prix de l’essence était dans le sens des intérêts de la population . Une grève de protestation lancée , mardi , par le mouvement syndical a été très largement suivie dans l’ensemble du pays . En ce qui a trait à la persistance de l’impasse sur la formation du Conseil Electoral Provisoire (CEP) , le professeur Desroches fait remarquer que divers secteurs de la société civile ont réclamé du chef de l’Etat l’adoption de mesures pour garantir un climat propice à la tenue d’élections crédibles et démocratiques. Les représentants de cinq (5) secteurs – Eglises catholique, protestante et épiscopale , Patronat et Droits Humains – demandent notamment des mesures de sécurité et contre l’impunité telles que l ’indique la Résolution 822 de l’OEA. Le CEP de neuf (9) membres devrait être constitué depuis le 4 novembre 2002 , selon le document de l’OEA. L’Opposition affirme qu’il n’est pas question de participer aux élections sous le régime Lavalas.
L’ISC invite le chef de l’Etat à se ressaisir
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