Le président de la République déplore le meurtre de Brignol Lindor et la tentative d’assassinat contre un membre d’op lavalas Duverger Cius

Le chef de l’Etat, Jean Bertrand Aristide, a condamné la violence sous toutes ses formes à l’occasion de l’assassinat du directeur des nouvelles de Radio Echo 2000 à Petit-Goave. Dans une déclaration faite cinq (5) jours après le lynchage de Brignol Lindor à l’occasion d’une rencontre au Palais National avec des handicapés, M. Aristide a déclaré manifester sa solidarité avec les membres de la famille de la victime précisant que des deux côtés, il y avait de la souffrance. «Dans les deux camps il y a des victimes et des gens qui souffrent » a t-il déclaré aprés avoir fait observer une minute de receuillement à la mémoire du journaliste. Le président haïtien affirme s’être toujours opposé à l’effusion de sang dans le pays et que par conséquent il a toujours pris toutes les dispositions pour éviter de telles violences. « A chaque fois que de gens sont tués dans de pareilles conditions, je prends les mesures nécessaires pour éviter la répétition de ces incidents » a laissé entendre M. Aristide. Le chef de l’Etat a, une nouvelle fois, fait part de sa volonté de travailler en vue de faire régner dans le pays un climat de paix sociale. Dans l’intervalle les membres de l’organisation populaire pro-lavalas  » domi nan bwa » qui assument la paternité de l’assassinat de Brignol Lindor ne sont toujours pas appréhendés par la police. Il en est de même pour le maire adjoint de Petit-Goave Dumay Bonny qui avait cité nommément le journaliste comme personne à subir la méthode zéro tolérance. Les autorités judiciaires à Petit-Goave, ont indiqué que des mandats d’amener ont été décernés à l’encontre des suspects. Ces mandats, soulignent plusieurs associations de journalistes, ne sont toujours pas exécutés par la police.

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