Le Prix mondial des Nations Unies en Population décerné pour la première fois à une institution haïtienne

Le Prix mondial des Nations Unies en Population a été décerné ce mercredi à la Fondation pour la Santé Reproductrice et l’Education Familiale (FOSREF), catégorie institution, au cours d’une cérémonie tenue au siège de l’ONU à New York en présence notamment du Président de la 60ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU, l’Ambassadeur Jan Eliasson, le Secrétaire Général Adjoint de l’ONU, M. Mark Malloch Brown, de Mme Thoraya Obaid, Directrice Exécutive du Fonds des Nations Unies pour la Population et de l’Ambassadeur Permanent d’Haïti à l’ONU, M. Léo Mérores. Première institution haïtienne à recevoir ce prix, la FOSREF a été récompensée en raison du travail exceptionnel accompli dans le domaine de la santé reproductive et de la planification familiale, indique le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). « Nous acceptons ce prix au nom du peuple haitien et de toux ceux travaillant à l’amélioration de la santé en Haïti » a déclaré Fritz Moise, Directeur Executif de cette institution pour qui cet « honneur n’aurait été possible sans le solide partenariat du Ministère de la Santé Publique et de la Population et de l’UNFPA».Le Représentant de l’UNFPA en Haïti, M. Hernando Clavijo a noté « qu’à travers la FOSREF, les Nations Unies ont voulu reconnaître les nombreux efforts consentis par les autorités haïtiennes et la société civile dans les domaines de la santé reproductive des jeunes, la lutte contre le VIH/SIDA et la Mortalité Maternelle ». Il s’est dit encouragé par cette importante distinction et a exhorté l’équipe de la FOSREF à poursuivre le travail commencé en 1988.A côté de la FOSREF, les Nations Unies ont également récompensé Dr Halida Hanum Akhter du Bangladesh dans la catégorie individu pour le prix de cette année.Créée en 1988, la FOSREF est une organisation haïtienne spécialisée en santé reproductive et population. Sa collaboration avec l’UNFPA remonte au début des années 90 avec le lancement en Haïti des premiers programmes de soins de santé cliniques spécialisés pour jeunes et Travailleuses de sexe. Aujourd’hui ses projets sont financés par plusieurs autres bailleurs de fonds, tels que l’USAID, PEPFAR, le Fonds Mondial, l’UNICEF, le Plan/Haïti, Japon et le Canada. Sources : UNFPA

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