Selon le magazine Toro qui rapporte les déclarations du collègue du policier canadien Marck Bourk les casques bleus jordaniens n’ont rien fait pour porter secours et transporter le policer à l’hôpital argentin qui se trouve à environs 5 minutes du lieu de la fusillade. »Mark a été victime d’un double meurtre. Un bandit l’a tiré, puis les soldats de l’ONU n’ont rien fait pour lui sauver la vie « , dénonce la veuve de Mark Bourque, ce policier de la GRC assassiné en Haïti. » Vous êtes Casque bleu, vous êtes là pour sauver des vies, mais vous laissez quelqu’un mourir devant vous. Ça me dépasse ! » Lise Bourque se plaint aussi de n’avoir jamais été informée de l’enquête entourant la mort de son mari. C’est aussi par les médias qu’elle a appris que l’assassin présumé de Mark Bourque avait été arrêté… puis relâché. «Tout est tenu secret, on oublie la douleur de la famille, déplore-t-elle. Il faut que les choses changent.» Le porte-parole de l’ONU, David Wimhurst, contredit le témoignage du collègue de Mark Bourque, Pierre Perreault, qui affirme que des casques bleus jordaniens ont regardé la scène et n’ont rien fait. Selon M. Wimhurst, les militaires dans leur blindé sont intervenus alors que la fusillade se poursuivait. Un deuxième véhicule avec à son bord un médecin serait aussi arrivé sur les lieux rapidement. » Il a été traité sur-le-champ par les Jordaniens, par les médecins, chirurgiens et une infirmière. On trouve complètement inacceptable qu’on puisse publier de tels propos, que les Jordaniens ne faisaient rien pour Mark Bourque, ce n’est pas du tout le cas « , affirme M. Wimhurst.Les casques bleus jordaniens critiqués a de nombreuses reprises pour leur passivité dans des cas de kidnapping ont été relevés de leur campement à Cité Soeil.La sécurité publique dans ce bidonville est assurée depuis quelques mois par les casques bleus brésiliens qui jouissent d’une certaine crédibilité au sein de la population pour avoir réussi à pacifier le quartier de Bel Air à la fin de l’année 2005.
Révélations et Polémique autour de l’assassinat d’un policier canadien de la Minustah
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