Le gouvernement intérimaire haïtien décide de mettre un terme au projet de décrêt d’amnistie en faveur de certains dirigeants lavalas qui sont en détention pour implication présumée dans des cas de violation des droits humains. Dans une brève déclaration en marge du « Symposium sur la contribution d’Haïti à la réforme des Nations Unies et sa participation au sommet mondial 2005 » qui s’est tenu à l’hôtel Montana ( Port-au-Prince), le Premier ministre Gérard Latortue a confirmé la nouvelle précisant que cette initiative ne faisait pas l’unaniumité au sein de son gouvernementDes responsables politiques haïtiens qui réagissaient par rapport à ce projet de décrêt d’amnistie avaient critiqué vigoureusement le gouvernement affirmant que cette démarchant allait entrainer une situation de crise en Haïti à la veille des élections générales. Le candidat à la présidence du Grand Rassemblement pour l’Evolution d’Haïti (GREH), Himler Rébu, avait lancé une sévère mise en garde au gouvernement contre une telle décision. Le porte-parole de la Fusion des sociaux démocrates, Micha Gaillard, est de cet avis indiquant que la libération d’anciens barrons lavalas en détention pour implication présumée dans des crimes contre la population allait perturber le processus électoral. M. Gaillard croit savoir que l’équide de transition n’a pas les provisions nécessaires pour prendre une telle décision. Il reviendra gouvernement qui sortira des prochaines élections de se pencher sur les dossiers de certains barrons lavalas sur qui pèsent de graves accusations. Le leader du Mouvement pour l’Instauration de la Démocratie en Haïti (MIDH) est d’un avis contraire soulignant que le projet décrêt pourrait faciliter un climat d’apaisement dans le pays à l’occasion des élections et paver la voie à la réconciliation nationale.
Le projet d’amnistie en faveur de certains barrons lavalas tombe à l’eau
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