Le projet de taxe sur les appels téléphonique est toujours à l’étude

La fameuse taxe sur les appels téléphoniques refait surface avec un bémol placé par le ministre de la planification et de la coopération externe, Jean Max Bellerive. Répondant aux questions des journalistes en marge d’une rencontre avec les membres de la commission finance de la chambre basse, M. Bellerive a révélé qu’il n’avait pas été informé d’un retrait du projet de loi fiscale sur les appels téléphoniques.Même s’il ne s’occupe que de la partie investissement du budget, le ministre de la planification est bien placé pour connaître la stratégie du gouvernement. Faisant remarquer que cette taxe de 3,60 gourdes sur chaque minute d’appel s’insère dans le cadre des prévisions de recette de l’état M. Bellerive assure que le projet de loi fiscale est à l’étude au Parlement tel qu’il a été soumis.Les journalistes ont profité de l’occasion pour attirer l’attention du ministre sur la contradiction entre ses déclarations et celles du directeur du Conatel. » Je ne crois pas que le directeur du Conatel soit impliqué dans l’élaboration du budget », a retorqué M. Bellerive pour conforter ses arguments. Cependant M. Bellerive, à l’instar de Marcelin Montaigne, confirme la poursuite des négociations entre le gouvernement et les opérateurs téléphoniques sur un aménagement éventuel de cette taxe. Dans le même temps, le ministre de la planification admet qu’il n’est pas directement impliqué dans ces négociations orchestrées par la présidence.Des parlementaires, dont Steven Benoît (Lespwa), confirment que les élus continuent à travailler sur le projet de fiscale puisqu’ils n’ont reçu aucune notification de l’exécutif. Le député Benoît fait remarquer que la procédure ne permet aucune intervention de l’exécutif donnant l’assurance que cette taxe sera rejetée par les députés. » Les articles 3 à 5 faisant état de la taxe seront enlevé du projet de loi », argue M. Benoît.

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