Le gouvernement Lavalas rejette le dernier rapport publié par l’Organisation Transparency International qui place Haiti numéro 3 dans le classement des pays les plus corrompus à travers la planète . Le porte-parole du gouvernement reconnaît l’existence des cas de corruption dans le pays toutefois Mario Dupuy met l’accent sur les efforts consentis par le Pouvoir pour combattre ce phénomène . Le secrétaire d’Etat à la Communication souhaite que des enquêtes soient menées au niveau des membres de l’Opposition et de la Société Civile sur le dossier de la corruption . Mario Dupuy a également questionné le fonctionnement des Organisations Non Gouvernementales (ONG) et même celui l’Etat relatif à la passation des marchés. La Convergence Démocratique par la voix de Paul Denis fait part de sa grande préoccupation devant les résultats désastreux qu’enregistre Haiti au niveau des études réalisées par des Organisations Mondiales dans tous les secteurs d’activité. Pour l’Opposition , ce mauvais classement témoigne de l’incompétence du régime Lavalas à conduire les affaires de l’Etat . La principale coalition de l’Opposition qui réagissait au rapport sur la corruption qui place Haiti parmi les pays les plus corrompus (131ème sur 133) pense que le gouvernement doit agir pour résoudre ce problème au lieu d’adresser des critiques contre l’Opposition et les ONG. Pour sa part , l’Initiative de la Société Civile (ISC) se montre préoccupée par le dernier rapport publié par Transparency International sur la corruption en Haiti . L’ISC estime que le problème est cuisant d’où la nécessité pour les autorités de combattre efficacement ce phénomène qui altère davantage l’image du pays à la veille de la célébration du Bicentenaire de son Indépendance . Le responsable de l’ISC , Rosny Desroches , souhaite aussi l’implication de la société haitienne dans la lutte contre la corruption . M. Desroches déplore la façon dont le gouvernement accueille la publication de ce rapport .
Le rapport de Transparency International sur le niveau élevé de corruption en Haiti fait tâche d’huile
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