Le gouvernement Lavalas est de plus en plus actif sur le plan politique depuis le début de la nouvelle mission OEA/CARICOM conduite par Luigi Einaudi au pays depuis le 10 juin 2002. La question du 17 décembre qui a placé les négociations de sortie de crise au congélateur semble bénéficier de beaucoup d’attention de la part du pouvoir. Le rapport d’enquête sur ces violences sera publié le 25 juin, à en croire le ministre de la culture et de la commission, Lilas Desquiron . Cette dernière accompagnée du chancelier Joseph Philippe Antonio a fait part de la volonté de l’Exécutif de sortir de l’impasse née du scrutin législatif et local du 21 mai 2000. Mme Desquiron affirme voir venir la lumière autour des violences du 17 décembre 2001 qui ont pratiquement mis en terre le processus des discussions. La ministre a rappelé ensuite des informations communiquées déjà à plusieurs reprises à la presse. Le juge Bernard Saint-Vil chargé de l’enquête a placé six (6) personnes sous les verrous , entendu trente (30) autres, lancé vingt-cinq (25) mandats d’amener tandis que le commissaire du gouvernement , Josué Pierre Louis, devra entendre sept (7) prévenus. Le ministre des affaires étrangères a lui aussi, lancé un appel pressant à l’Opposition en vue de signer un accord à l’approche des législatives et locales de novembre ou début 2003 car pour Joseph Philippe Antonio il faut être deux (2) pour danser le tango. Le chancelier a indiqué que si la situation de blocage persiste , la communauté internationale devra prendre note du comportement de la Convergence Démocratique . M. Antonio estime qu’il arrivera un moment où le gouvernement devra assumer ses responsabilités pour organiser de nouvelles élections car , souligne t-il, l’Opposition n’est pas uniquement constituée de la Convergence Démocratique .
Le rapport sur les violences du 17 décembre promis pour le 25 juin
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