Seuls quelques rares quartiers de la capitale sont alimentés en énergie électrique pendant trois (3) ou quatre (4) heures par jour. Les port-au-princiens dénoncent cette situation qui frôle l’inacceptable. Une fois n’est pas coutume , une explication est donnée aux citadins : la centrale hydroélectrique de Péligre subit des travaux de désensablement. Au terme de cette opération, la capacité de production des turbines de Péligre devrait augmenter considérablement, selon les responsables de l’Electricité D’Haiti (EDH) . Dans l’intervalle, la situation tend à se détériorer dans la mesure où les centrales thermiques paraissent essouflées . A l’exception de certains quartiers de Pétion-ville qui reçoivent plus de six (6) heures de courant électrique par jour, tout va mal pour Fermathe, Delmas, Carrefour, Bourdon entre autres . Bien que les port-au-princiens soient habitués à ces situations de » black-out » total , ils arrivent difficilement à donner une explication à ce phénomène qui tarde à trouver une solution durable. Ils affirment ne pas comprendre pourquoi l’Etat haïtien accorde très peu d’importance à ce dossier brûlant. Les citadins commencent à se demander s’ils sont condamnés à accepter l’inacceptable. En dépit de ce rationnement sévère, la plupart des clients de l’EDH sont obligés d’honorer leurs bordereaux. Les abonnés qui ne s’acquittent pas de leur dette risquent d’être débranchés. Le gouvernement de Jean Marie Chérestal n’a pas réussi à changer la situation en dépit des multiples promesses faites à la population. Le contrat passé avec la Haytian Tractor n’a pas été renouvelé et l’accord paraphé par la compagnie nationale d’électricité via le gouvernement avec une firme dominicaine tarde à entrer en application. Le gouvernement de Yvon Neptune a du pain sur la planche .
Le rationnement du courant électrique de plus en plus sévère dans la région métropolitaine de Port-au-Prince
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