Le régime Lavalas quémande l’aide internationale auprès des parlementaires et officiels américains à Washington.

Les ministres des affaires étrangères et des finances finances respectivement Joseph Philippe Antonio et Faubert Gustave qui ont rencontré des responsables aux Etats-Unis affirment qu’Haiti est à la veille d’un désastre humanitaire . Messieurs Antonio et Gustave,invités des parlementaires du Black Caucus , ont expliqué à leurs interlocuteurs qu’il sera impossible pour le gouvernement d’adresser les divers problèmes humanitaires et sociaux du pays sans le déblocage des prêts de la Banque Interaméricaine de Développement (BID). “ Même avec un budget de 400 millions de dollars américains , nous n’avons pas encore les ressources nécessaires pour prévenir ce désastre”, a fait remarquer le ministre des finances. Le montant des fonds bloqué par la BID se chiffre à 562 millions de dollars américains , il pourrait augmenter notre capacité fiscale de près de trente (30%) pourcent sur une période de trois (3) ans, a poursuivi Faubert Gustave . Le Grand Argentier de la République dit noter que grâce aux efforts de saine gestion et aux procédures d’audit interne de la BID ,le gouvernement Lavalas se déclare assurer que ces fonds iront au projet d’une manière directe et tansparente. Haiti, affirment ces ministres , réclame que ses 145.9 millions de dollars américains soient déboursés immédiatement au bénéfice de la population . La communauté internationale conditionne toujours la reprise de l’aide internationale à la conclusion d’un accord politique entre le gouvernement Lavalas et la Convergence . Depuis des mois, le régime Lavalas se montre de plus en plus critique vis-à-vis du gouvernement américain qu’il rend notamment responsable du blocage de l’aide internationale . Le ministre des Affaires Etrangères , Joseph Philippe Antonio, qui a été faire du lobbying à Washigton avait récemment dénoncé à la tribune de l’ONU , ce qu’il appelle le “ terrorisme économique “ pratiqué par la communauté internationale contre Haiti. Pour leur part, les secteurs de l’Opposition souhaitent que la reprise de l’aide passe par la résolution de la crise politique née des élections contestées du 21 mai 2000.

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