Un rapport de la Banque Mondiale indique que les prix des produits de première nécessite ne devraient connaître aucune tendance à la baisse au cours des prochains mois.En raison de la faiblesse de sa production agricole Haïti ne bénéficie pas de la hausse des produits agricoles.Cette hausse a permis à plusieurs économies de la région caraïbe d’afficher une croissance soutenue au cours de ces dernières années. Il y a quelques années le pays exportait plusieurs denrées ce qui permettaient de gagner des devises fait remarquer le chroniqueur économique de radio Métropole Kesner Pharel.La contraction observée dans le secteur agricole et la forte croissance démographique ont entraîné une forte augmentation de l’importation des produits alimentaires. Selon les statistiques les importations évoluent autour de 1, 6 milliards de dollars, ce qui cause un déficit commercial de 1 milliard de dollars. La forte dépendance du pays sur le plan alimentaire rend la population très vulnérable par rapport aux tensions inflationnistes dans l’économie mondiale.Cependant Kesner Pharel soutient que la situation actuelle peut rendre le secteur agricole haïtien beaucoup plus compétitif localement si un plan de relance est mis en place. Ce plan implique un encadrement aux producteurs locaux, la remise en état des infrastructures et l’octroi de crédits aux agriculteurs. » Lorsqu’il y a des menaces il y a des opportunités et c’est à ce moment que des leaders émergent », dit-il espérant que le gouvernement mettra à contribution le vote de confiance de la chambre basse. Kesner Pharel souligne que plusieurs ministères tels, l’agriculture, travaux publics, commerce, finance et économie et de l’environnement doivent être impliqués dans le plan.Il s’agit d’un travail d’équipe chacun devra jouer son rôle dans le cadre d’un plan bien élaboré ajoute t-il.
Le renforcement du secteur agricole sera profitable à l’économie nationale
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