Le responsable de la PNH confiant de son avenir à la tête de l’institution

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Le directeur général a.i. de la Police Nationale d’Haiti (PNH), Jean Claude Jean Baptiste, minimise les pressions de la Communauté Internationale en faveur d’une nouvelle direction à la tête de l’Institution. M. Jean Baptiste soutient qu’il n’est pas ébranlé par les demandes persistantes de l’Organisation des Etats Américains(OEA). Dans une déclaration à la presse , le jeudi 29 mai 2003, en marge de la « cérémonie symbolique » de destruction d’armes illégales , le numéro 1 de la PNH a laissé entendre aux journalistes qu’il avait toujours la confiance des autorités haitiennes qui l’ont choisi . Jean Claude Jean Baptiste a souligné que son travail consistait à concentrer le maximum d’ efforts sur la lutte contre l’insécurité. M. Jean Baptiste a affirmé qu’il n’est nullement inquiété par les démarches de l’OEA. Pour sa part, le chef a.i. de Fanmi Lavalas , Jonas Petit , n’est pas aussi affirmatif que le responsable de la police. M. Petit rappelle que le choix du directeur de la PNH revient aux autorités haitiennes . Toutefois , Jonas Petit fait remarquer que la désignation de Jean Claude Jean Baptiste est jusque là provisoire . Le dirigeant Lavalas explique que le gouvernement était dans une phase de reflexion sur la situation tout en soulignant la nécessité de dirigeants compétents à la tête de l’institution policière. Le mercredi 28 mai , le chancelier Joseph Philippe Antonio a fait part de la flexibilité du gouvernement sur le dossier du renouvellement du Haut Commandement de la PNH réclamé par l’International via l’OEA.

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