Les activités commerciales au centre ville de la capitale ont été en partie paralysées le mardi 11 juin 2002 par un mouvement déclenché par les hommes d’affaires pour protester contre les actes de banditisme . Ces dernières semaines , plusieurs cas de hold-up , de cambriolage de magasins ont été enregistrés à Port-au-Prince dans un climat d’indifférence de la part des autorités policières . Cette situation a soulevé la colère des commerçants qui se demandent où sont passées les forces chargées d’assurer la sécurité des vies et des biens . Les membres du secteur des affaires ne cachent pas leur ras-le-bol face à la persistance de ce climat d’insécurité. Le gouvernement dit avoir pris note de la grogne du secteur commercial face à la recrudescence des actes de banditisme à la capitale . Le secrétaire d’Etat à la sécurité publique , Jean Gérard Dubreuil , déclare comprendre l’attitude des commerçants et assure que les propriétaires de magasins pourront exercer leur commerce en toute quiétude dès la semaine prochaine. M. Dubreuil affirme que la police va reprendre le contrôle de la situation .
Le secteur commercial mécontent face à la remontée de l’insécurité à Port-au-Prince
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