L’Association des Journalistes Haïtiens (AJH) appelle les protagonistes de la crise à reprendre les négociations dans un esprit de “compromis” en vue de mettre un terme à l’impasse née des élections législatives et locales du 21 mai 2000. “La crise politique a déjà causé trop de tort au pays. Tout citoyen, tout homme politique responsable et soucieux des intérêts collectifs de la population doit apporter une contribution concrète, objective et non partisane aux efforts visant à sortir le pays de cette impasse », écrit l’AJH dans un communiqué publié le mardi 11 juin 2002. L’Association des Journalistes Haïtiens invite le parti au pouvoir, Fanmi Lavalas, et la Convergence Démocratique (Opposition ) à la flexibilité et leur demande de renoncer à toute attitude “intransigeante” susceptible de compromettre les chances de conclure dans le meilleur délai un accord qui permettrait de garantir un climat de sécurité et de sérénité dans le pays. “ L’heure d’agir est maintenant arrivée”, poursuit le texte de l’AJH qui exhorte le gouvernement à trouver des réponses appropriées aux questions relatives à la justice, aux droits humains, au désarmement et au respect de la résolution 806 du conseil permanent de l’OEA. L’AJH estime également que la Convergence Démocratique devrait accepter de reprendre les négociations pour conclure un accord avec Lavalas dans l’intérêt suprême de la nation haïtienne. L’association se félicite de l’attitude du président Jean Bertrand Aristide qui a manifesté son intention de s’impliquer personnellement dans les discussions de sortie de crise.
Négociations de sortie de crise: nouvel appel au compromis de l’AJH
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