Le secteur privé dénonce la terreur des activistes lavalas et organise une journée de protestation, vendredi

Les Associations patronales pressent le gouvernement de résoudre les problèmes posés par les violences entretenues par des partisans de Jean Bertrand Aristide depuis le 30 septembre à la capitale. Dans une déclaration à la presse, le mercredi 13 octobre 2004, le secteur des affaires par la voix du insiste pour que le pouvoir intérimaire adopte des mesures drastiques afin d’assurer la sécurité du centre ville. Invité du journal du matin de Radio Métropole de ce 13 octobre, le président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Haïti, le Dr Réginald Boulos a indiqué que les hommes et femmes d’affaires du pays demandent entre autres l’intégration de militaires démobilisés dans les forces de sécurité afin de combattre les terroristes. Ils souhaitent également la levée de l’embargo sur les armes imposé aux autorités haïtiennes qui entrave l’action de la police. Les membres du secteur des affaires exigent que l’action publique soit mis en mouvement contre tous les citoyens dénoncés par la clameur publique comme auteurs et financiers de l’Opération Bagdad, lancée par les partisans armés de l’ex-président Jean Bertrand Aristide. Pour protester contre le « terrorisme », le secteur privé demande à ses membres de cesser leurs activités, ce vendredi 15 octobre. Deux personnes ont été tuées par balles mercredi dans le centre ville commercial de Port-au-Prince par des inconnus armés. Plus de 40 personnes sont mortes à la capitale depuis le lancement de l’Opération Bagdad par les membres de « l’Armée sans tête ».

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