Plusieurs organisations syndicales ont organisé un sit-in devant les locaux du bureau du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à Port-au-Prince , le vendredi 30 janvier 2004, pour dénoncer l’arrestation sans mandat de 11 syndicalistes depuis une semaine. La Coordination Syndicale , la CNEH et le CONEH, entre autres , appuyés par la Plate-forme des partis de l’Opposition et des organisations de la Société Civile , ont condamné les pratiques arbitraires et illégales du régime du Président Jean Bertrand Aristide. Dans ce cadre , ils ont déposé au PNUD un document adressé au secrétaire général de l’ONU, Koffi Annan pour lui faire fart de la répression qui existe en Haïti. Les 11 syndicalistes arrêtés à la mi-journée du samedi 24 janvier au local de la Coordination Syndicale , incarcérés par la police , sont accusés par la police de « complot contre la sûreté de l’Etat ». Ces accusations sont catégoriquement rejetées par le secteur syndical. Dans une lettre en date du 20 janvier , la Confédération Internationale des Syndicats Libres (CISL) avait mis en garde le Président Aristide contre sa politique répressive en Haïti. La CISL avait exprimé sa désapprobation face « à la recrudescence de la répression » exercée par le « gouvernement à l’encontre de la population haïtienne, des étudiants et des syndicalistes ».
Le secteur syndical porte plainte contre le Pouvoir Lavalas par devant l’ONU pour persécutions politiques
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